La maroquinerie est un secteur très important sur le territoire français. Pour rappel, la maroquinerie concerne la fabrication de sacs à main, ceintures ainsi que d’autres accessoires de mode et d’objets du quotidien.
La maroquinerie en France dépassait les 3,4 milliards d’euros de CA en 2018. Ces ventes réalisées par les entreprises du secteur de la maroquinerie en France ont été presque multipliées par 3 en moins de 10 ans. En 2010, le CA réalisé s’élevait à 1,8 milliards d’euros. Notez qu’une étude de Eurostaf de décembre 2012 précise que la maroquinerie représente 12,7% des parts du marché mondial du luxe.
On peut alors se demander comment les entreprises agissent pour rendre la production plus verte. Dans cet article, nous verrons que la maroquinerie et l’écoresponsabilité sont compatibles.
La France, pionnier de la maroquinerie
Le marché du cuir est dominé par les groupes français et italiens. Souvent, le travail du cuir constitue le métier historique de ces groupes, que ce soit dans le domaine de la maroquinerie ou de la chaussure. Aux côtés de ces groupes, figurent également des PME indépendantes très dynamiques positionnées souvent sur des marchés de niche.
A l’échelle internationale, la France est le 1er producteur de cuir de veau et de cuirs exotiques. C’est aussi le 2ème exportateur au monde dans la maroquinerie de valeur, le 3ème exportateur mondial de peaux brutes, le 4ème exportateur mondial dans les industries du cuir, tous produits confondus.
La France compte plus 8 000 entreprises du le secteur, soit un effectif de 70 000 emplois. Une production et une distribution qui ne sont pas sans conséquence sur l’environnement, et l’industrie de la maroquinerie est surveillée de très près par les associations et ONG.
L’exemple du groupe Louis Vuitton Moët Hennessy
Le groupe LVMH s’est fortement engagé au cours des 10 dernières années dans une politique environnementale.
Tout d’abord un programme intitulé « LIFE » pour LVMH Indicators For the Environment. Toutes les maisons du groupe sont concernées et invitées à s’y engager. Le programme LIFE, vise à améliorer la performance environnementale de tous les produits, au déploiement des meilleurs standards dans les chaines d’approvisionnement à hauteur de 100% d’ici 2025, à réduire de 25% les émissions de CO² liées aux consommations d’énergie dans les processus de fabrication, et d’augmenter de 10% les indicateur de performance environnementale pour les sites industriels, administratifs et les boutiques.
Pour aller plus loin et comprendre les incitations de LVMH pour les maisons internes du groupe, consultez cette vidéo sur les fonds carbone.
Donner une seconde vie à ses sacs à main
A plus petite échelle, si on s’intéresse directement de plus près des consommateurs, il est également possible pour eux de contribuer à la réduction de l’impact environnemental que peut causer la production de sacs à mains et accessoires en cuir.
Tout d’abord, en évitant la surconsommation. En effet, avons-nous vraiment besoin d’avoir des dizaines, voire des centaines de sacs à mains dans son dressing ? Non. Partez du principe d’avoir au maximum un sac à main pour chaque besoin ou pour chaque jour de la semaine.
De plus, il faut favoriser la production made in France, ce qui réduit de facto l’exportation, et donc les émissions importantes en CO². En parallèle, il faut aussi préférer des produits de qualité, quitte à y mettre le prix, mais pour le garder plus longtemps.
Enfin, et c’est un réflexe qu’on devrait avoir pour de nombreux produits, restaurer. Pour la maroquinerie, il est conseillé de passer par les services d’un artisan maroquinier proposant la restauration à neuf de vos sacs à mains fétiches, ou autres accessoires en cuir. A juste titre, une entreprise comme l’Atelier 23/11, artisan maroquinier à Paris, propose la réparation, la rénovation et la personnalisation de vos pièces de maroquinerie. Plutôt que de racheter un sac neuf, rendez-vous chez un professionnel comme cet atelier pour donner une seconde vie à votre sac à main.